Home Services
Dans la commune de Faramana, il existe des services de sécurité assurant la protection des personnes et des biens : un commissariat de police et une brigade de Gendarmerie. En outre, il faut noter la présence de la Douane pour la protection de l’économie nationale à travers la lutte contre la fraude et les trafics de tout genre (drogue, produits prohibés etc.) et des eaux et forets pour la protection de l’environnement et la préservation des ressources naturelles. Ces deux dernières forces contribuent également dans leur domaine à la défense civile.
Les services de santé sont offerts aux populations à travers les trois 03 CSPS que compte la commune (Faramana-centre, Koby et Siankoro). La couverture sanitaire semble satisfaisante dans la commune au regard des distances à parcourir par les populations. En effet, plus de 80% de la population parcourent 0 à 4km pour accéder à un centre de santé. Ce fort taux d’accessibilité géographique aux structures sanitaires se présente comme un atout dans l’appréciation de l’offre sanitaire.
Le personnel soignant des formations sanitaires de la commune se compose de 03 IDE, 02 IB, 03 AIS, 01 Maïeuticien d’Etat, et 02 Accoucheuses. L’analyse de la situation montre une insuffisance de personnels pour couvrir les besoins sanitaires de la population. En effet, le ratio actuel est d’un (01) infirmier pour 3 552 habitants (contre 2 812 habitants au niveau national) et d’une (01) accoucheuse pour 8 288 habitants (contre 10 253 habitants au niveau national).
La couverture en CPN est de 100% dans la commune et la proportion de naissances assistées par un personnel de santé qualifié est passée de 86% en 2014 pour un objectif de 80% fixé au niveau national à 100% depuis 2016. L’utilisation des services de consultation post natale a également connu une nette évolution depuis 05 ans. Evaluer en 2014 à 54,80%, on a enregistré une couverture de 82% en 2018.
Les types de vaccins couramment administrés sont le BCG, le VAR, le VAA, le VAAT2+ et le DTC+HepBHib3. La couverture vaccinale est très satisfaisante car elle était dans l’ensemble supérieure aux prévisions en 2018.
Le système éducatif dans la commune comprend deux niveaux d’enseignement : l’enseignement de base (primaire) et l’enseignement secondaire ou post-primaire.
L’enseignement de base relève de la Circonscription d’Education de Base (CEB) qui assure l’organisation au niveau de la commune. La commune dispose d’un total de 12 écoles avec 59 classes construites dont 53 ouvertes et fonctionnelles. Chaque village bénéficie d’une école.
Le taux de réussite au Certificat d’Etudes Primaire est un indicateur prioritaire pour l’appréciation de la qualité du système éducatif dans la commune. L’analyse des statistiques indiquent que le taux moyen de succès au CEP au cours des quatre dernières années, est de 49,26%. Ce taux évolue en dents de scie au cours des années. En effet, il était de 61,7% en 2015 contre 38,85% en 2017. Par ailleurs, on peut noter que les garçons réussissent toujours mieux que les filles (57,16% contre 41,36%).
Au titre de l’année scolaire 2018-2019, la commune de Faramana a compté 67 enseignants dont 58 titulaires et 9 suppléants. Le ratio élèves/ enseignants révèle un niveau satisfaisant puisqu’il est d’un (01) enseignant pour quarante-deux (42) élèves.
La commune dispose de trois (03) établissements publics (CEG) et de 04 lycées privés. Seul le CEG de Faramana, chef -lieu de la commune fonctionne contre deux (02) non fonctionnels. Aussi parmi les quatre (04) lycées privés, deux (02) sont fonctionnels. Le CEG de Faramana, créé en 2004, compte 04 classes. Les deux autres CEG (à Bambé et à Kouakourouma) ne sont pas fonctionnels. De même, un seul des lycées privés fonctionne avec 02 classes. En 2019, l’effectif des élèves du CEG a été estimé à 421 élèves avec 54% de garçons contre seulement 46% de filles.
La commune dispose de huit (08) centres de formation (CPAF), répartis dans chacun des villages. Les types de formations sont l’Alphabétisation Initiale (AI) à laquelle, on ajoute une Formation Complémentaire de Base (FCB). Le Dioula est la langue d’alphabétisation dans tous les centres.
Les effectifs des apprenants, au niveau communal, connaissent une baisse au cours des quatre dernières années. En effet, de 120 inscrits en 2015, on est passé à 30 en 2018, soit une baisse de 75% en 03 ans. Aussi le nombre d’apprenants évalués en fin de session connait une baisse, passant de 120 en 2015 à 28 en 2018. Cela a pu affecter les résultats (de106 en 2015 à 28 en 2018).
L’agriculture est la principale activité économique des populations de la commune. Elle occupe en effet plus de 80% des actifs de la commune. C’est une agriculture de transition, c’est-à-dire se situant entre le traditionnel et le moderne en termes de méthodes et techniques de production. Elle est aussi tributaire des aléas climatiques qui influencent grandement les productions. Les superficies totales emblavées sont estimées à plus de 8000 ha et les productions composées essentiellement de céréales, de cultures de rentes et de cultures maraichères.
La production totale annuelle des céréales est comprise entre18000 et 21000 tonnes. Cette production est dominée essentiellement par le sorgho, le mil, le maïs, le riz. Ces céréales produites, sont pour la plupart, destinées à l’alimentation familiale, l’excédent étant vendu pour couvrir certaines dépense
Les principales cultures de rente dans la commune de Faramana sont le coton, l’arachide, le sésame, le soja. La production totale est estimée entre 450 et 650 tonnes par an.
Estimées entre 20 000 et 23 000 tonnes par an, les cultures maraichères sont diversifiées dans la commune de Faramana. Les plus répandues sont : l’oignon, la tomate et le chou. Nécessitant une irrigation régulière, elles sont pratiquées surtout dans les bas-fonds. La production de l’oignon connait un véritable « boom » ces dernières années. Les principales contraintes de cette filière sont entre autres les difficultés d’écoulement et celles liées à la conservation.
C’est le deuxième secteur d’activité dans la commune après l’agriculture. Les services de ce secteur sont assurés par deux agents que sont le chef ZATE et l’agent vétérinaire.
L’élevage est dominé par le type traditionnel, avec la divagation des animaux à la recherche de pâturage. On rencontre généralement trois types d’élevage dans la commune :
Les soins de santé sont assurés par l’agent vétérinaire présent dans la commune. Selon les données de ce service, les maladies les plus fréquentes chez les ruminants sont entre autres, la trypanosomose animale africaine, la pasteurellose, le charbon symptomatique, les dermatoses, la fièvre aphteuse, les strongyloses gastro-intestinales et pulmonaires. Les Asins et les équidés ont particulièrement été frappés cette année 2019 par la maladie de la gourme. Au niveau de la volaille, on note la manifestation de certaines maladies comme la maladie de new castel, la variole, la coccidiose etc. comme riposte à ces zoonoses, des séances de vaccination ont été organisées. Il s’agit entre autres de la vaccination contre la Péri Pneumonie Contagieuse Bovine (PPCB), la rage, la Peste des Petits Ruminants (PPR), la maladie de New Castle, la pasteurellose, le charbon symptomatique. Outre la présence de zoonoses, on note l’intervention d’acteurs clandestins sans qualification dans l’offre de soins aux animaux ; ce qui constitue un frein au développement du secteur. Malgré ces difficultés, le niveau d’accès aux soins vétérinaires est acceptable dans la commune.
L’alimentation du bétail est composée essentiellement du pâturage naturel. Pendant l’hivernage, le pâturage est abondant et rare en saison sèche. Le système de culture (extensif) allié à la forte demande en terres, réduisent considérablement les aires de pâture, ce qui oblige les éleveurs à pratiquer la transhumance. Aussi, en raison de la variabilité climatique, la disponibilité et la productivité des pâturages naturels varient dans le temps et dans l´espace. La production de fourrage est faiblement développée dans la commune.
Pendant l’hivernage, le bétail s’abreuve au niveau des rivières et marigots. Pendant la saison sèche, ces sources d’eau s’assèchent et les éleveurs sont obligés de migrer vers d’autres localités. Cette situation limite grandement la productivité.
Le bétail de la commune est commercialisé dans les marchés locaux. Le marché de Faramana, bien que non aménagé, reçoit également les commerçants de tout horizon (Fo, Kayan et du Mali) qui viennent y vendre leur bétail. Au regard de sa situation de zone de transit et de sa vocation pastorale, la commune gagnerait à se doter d’infrastructures (pastorales) adéquates : parcs de vaccination, magasins de stockage SPAI, puits pastoraux etc.
La filière pêche n’est pas assez développée dans la commune. Elle est pratiquée de façon artisanale. La pêche est pratiquée essentiellement dans les principaux cours d’eau, à l’aide de filets. Les principales espèces capturées sont : Tilapia Sp (carpes), Clarias Sp. (Silure), les capitaines etc. Les principales contraintes de la filière sont entre autres, le faible équipement des producteurs, l’utilisation de matériels inadéquats, le faible niveau d’organisation des acteurs etc.